La direction du Réseau Santé Valais répond aux attaques
Au coeur d'une polémique depuis plusieurs semaines, le Réseau Santé Valais est passé à l'offensive à Sion. Il a répondu aux principales attaques et a indiqué avoir dénoncé pénalement le chirurgien Daniel Savioz, dont le licenciement a déclenché toute l'affaire.
Ils n'étaient pas moins d'une dizaine ce mercredi, membres de la direction générale et du corps médical, à faire "toute la lumière" sur les attaques dont est victime le RSV.
Certes, la planification hospitalière débutée il y a six ans n'est pas une balade de santé. "Comment pourrait-il en être autrement quand il s'agit de rassembler et de faire cohabiter près de 450 médecins, 1600 infirmières pour traiter 37'500 patients et assurer 317'000 visiteurs ambulatoires par année?", s'est interrogé Raymond Pernet, président du Conseil d'administration du RSV.
Mais les problèmes seraient incomparables avec ceux dénoncés ces derniers mois par l'ex-conseiller d'Etat Serge Sierro et l'ancien professeur d'université Jean-Claude Pont. Si le chirurgien Daniel Savioz a été dénoncé pénalement par le RSV pour violation des dispositions légales sur la protection des données et le secret professionnel, Messieurs Sierro et Pont, sont, eux menacés de poursuites civiles.
Pour mémoire, le médecin-chef Daniel Savioz avait émis des doutes sur les résultats médicaux obtenus par le service de chirurgie abdominale et viscérale du RSV. Ne se sentant pas écouté par sa hiérarchie, il avait transmis pour avis une cinquantaine de dossiers au professeur Philippe Morel, patron de la chirurgie viscérale aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
(ats / 09 juin 2010 14:02)
Le RSV n’a pas compris que de devenir dépendant d’un seul centre est extrêmement dangereux.
RépondreSupprimerJe suis persuadé que saine mise en comparaison des méthodes utilisées par le CHUV et le HUG serait bénéfique pour l’ensemble du Valais.
Je n’ai qu’une confiance très limitée aux praticiens du CHUV et en cas de besoin je n’hésiterai pas à me rendre à Berne comme le font nombre de nos amis haut-valaisans.
ayant subit une intervention chirurgicale à l'hôpital de Monthey j'ai été très déçue du manque de compétence du personel soignant mis à part une personne travaillant de nuit. Suite à cette expérience très négative je ne reviendrai certainement pas me faire soigner dans cet hôpital de mon plein gré.
RépondreSupprimerIl est sain de remettre en question tant les pratiques que l'étique. S'y opposé, c'est empêcher toutes velléité, toutes opinions et va complètement à l'encontre de l'esprit démocratique et humain. Accepté la critique, se remettre en question, ouvrir le débat démocratique demande beaucoup de courage et d'intelligence. Si critique il y a, bonne ou mauvaise, c'est qu'il y a à repenser.
RépondreSupprimerDe plus le RSV (société devenue privée semble-t'il), semble vouloir tout contrôler et n'offrir aucune transparence (aucun rapport de commission n'existe contrairement aux autres cantons). Tout ce remue ménage donne à penser qu'il y a anguille sous roche au sein du RSV. C'est bien dommage car comme toujours se sont ceux qui sont au front qui finiront par payer, le pers. soignant et les patients, les "grands" eux se frottent les mains et calent leurs fesses! Rien ne change sous le soleil, tout s'empire et comme d'habitude le mauvais chasse le bon.