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vendredi 25 juin 2010

Rappaz provoque encore: le coup de trop?



Bernard Rappaz remet ça. Il a reçu jeudi, au quartier cellulaire des Hopitaux universitaires genevois, la Tv romande, avec la bénédiction des très compréhensifs Service pénitentiaires valaisans. La TV le décrit comme planant au-dessus de lui "je sens que je bascule" assure le gréviste qui ajoute "je plane en permamnence, c'est mieux qu'un joint"...
Rappaz commence à réaliser que cette fois c'est plus sérieux: la justice pourrait bien accepter de le laisser mourir puisque c'est son choix. Alors, habile, le gréviste tente un nouveau deal: "qu'on me libère jusqu'aux débats sur mon recours en grâce en novembre et, après cette décision, je ne ferai plus la grève".
Manipulateur hors pair, il va jusqu'à expliquer que sa promesse est destinée à permettre à Esther Weber-Kalbermatten de se tirer du mauvais pas où elle s'est mise!!! Il l'invite même à venir le visiter ne prison!!!
Quand même encore un brin lucide, malgré les pétards et les privations de nourriture, il cherche à se convaincre que le Gouvernement valaisan ne le laissera pas mourir. "Et si Esther campe sur ses positions? "Avec l'histoire de Bochuz, ils ne peuvent pas se permettre". Et si c'était la provocation de trop?
Le chantage de Rappaz a dépassé les limites de la décence. Qu'il assume - pour une fois - ses actes. Sans tenter de faire encore et encore porter le chapeaux aux honnêtes gens et aux élus.

mercredi 23 juin 2010

L'impudique M. Woerth!


Eric Woerth, ci-devant Ministre du Budget et trésorier de l'UMP, est aussi le mari de Madame. Qui gagnait (son mari annonce sa démission) sa vie en gérant la plus grosse fortune de France, celle de Mme Bettencourt (L'Oréal). Fortune placée en partie dans une île des Seychelles et dans un coffre genevois et un autre à Vevey!
Tout patron du fisc qu'il ait été, tout champion de la mise au pilori de banques installées en Suisse (HSBC), M. Woerth ne voit pas pourquoi il devrait démissionner. Il ne voit même pas le problème... Que les caisses partisanes de l'UMP aient pu recevoir des (grosses) miettes des milliards de Mme. Bettencourt, ne lui pose pas de problèmes. Que cette dame ait pu frauder le fisc défendu par M. Woerth ne lui pose pas de problème. Que l'on puisse le soupçonner de mélanger les bidons de l'UMP et la caisse de l'Etat français, non plus.
Il jure être totalement étranger aux activités de son épouse, tout ignorer de ce qu'elle fait ou sait. Ce qui ne l'a pas empêché d'annoncer, lui, sa démission à elle!
Ce M. Woerth devrait se reconvertir dans vidéo-gag. Il fera un tabac.
Ses prestations face aux caméras pour dénoncer ces vilains banquiers avec le nouvel éclairage Bettencourt sont une insulte à l'intelligence. Un camouflet pour tous les petits contribuables.
Ce grand ministre est un bien petit monsieur.
Qu'attent-il pour mettre lui aussi des talonettes, histoire de se faire croire qu'il est à la hauteur?

Pour ceux qui ont un peu de temps, allez jeter un oeil, ça relève du gag!

lundi 21 juin 2010

Casquette, M. Perrin!


Yvan Perrin, c'est pas ma tasse de thé. Mais, là, faut dire que le gars remonte dans mon estime. Il demande aux Zurichois de l'UDC de "trouver quelqu'un d'autre pour jouer le rôle d'alibi en Suisse romande"! Ce doit être dur pour un fidèle serviteur du parti de Blocher de dire ouvertement ce genre de chose. Depuis le temps que les adversaires politiques dénoncent la main mise de Zurich sur le plus grand parti de Suisse, devoir l'avouer, ça doit pas être facile.
Il y en a un autre qui m'a aussi impressionné, c'est Katogan. L'Autrichien de Savièse n'est pas loin de penser comme Perrin. Je l'ai entendu à la Radio romande, il avouait aussi que le slalom de Christophe pour jouer le jeu de l'UBS ça lui restait en travers de la gorge.
Alors, Rose de Nax, la mort dans l'âme doit bien avouer que ces deux UDC ont au moins le mérite d'une certaine franchise. Elle s'est assez souvent montrée rosse avec Katogan pour lui reconnaître - pour une fois - une qualité.

dimanche 20 juin 2010

Arroseur arrosé


On se souvient des rodomontades du Ministre français Eric Woerth assurant vouloir utiliser les fichiers volés dans la banque HSBC pour poursuivre les vilains Français qui osaient frauder le fisc en planquant à Genève leur bas de laine. Depuis, il a changé de ministère...
La révélation par le blog Mediapart d'Edwy Plenel (l'ancien patron de la Rédaction du Monde) révèle des enregistrements - presque aussi illicites que les fichiers volés des clients de la banque HSBC - et qui mettent l'ancien ministre des finances dans ses petits souliers...
L'affaire prend des allures de scandale d'Etat et il semble aujourd'hui que la plus grande crainte des matamores français qui faisaient des moulinets avec les fichiers volés est bien que certains noms figurant sur ces listes tombent dans le domaine public. Il y a les contribuables qui fraudaient le fisc et il y a aussi ces amis et supporters de ces champions de la transparence...

dimanche 13 juin 2010

La presse se disqualifie


Max est enfin libre. Tout le monde s'en réjouit! Enfin presque...
Il y a les politiciens fâchés de devoir constater que sans l'aide - intéressée évidemment - de l'Europe, la Suisse ne pouvait pas s'en sortir. Ils ragent donc de devoir constater que la Suisse n'est pas une île qui peut ignorer que d'autres nations l'entourent et que sans ces nations, la Suisse ne pèse pas lourd dans un monde où la force a depuis belle lurette remplacé le droit. L'UDC a donc mal au ventre... On la comprend
et - surtout - il y a les journalistes. Surtout ceux de la SSR qui veulent tout tout de suite, avant tout le monde. Et qui veulent clouer au pilori des politiques qui ont quand même réussi l'exploit de tirer des griffes de l'ineffable Kadhafi deux otages innocents. La France, la Bulgarie et toute l'Europe avaient quand même mis 8 ans et lâché quelques centaines de millions d'Euros pour récupérer des infirmières et un toubib injustement martyrisés dans les géôles de Tripoli!
Ces braves plumitifs - en l'occurance, l'équipe de la radio et la pétulante Esther Mamarbachi - seraient drôlement bien inspirés de commencer par examiner le nombre d'erreurs crasses commises par ces soi-disant professionnels de l'info. S'ils étaient jugés objectivement sur leurs erreurs, avec les même critères qu'ils appliquent aux élus, ils seraient tous virés!
Journaliste, qui t'a fait roi? ça vous dit quelque chose? J'ai des doutes...
Finalement, je me dis que la Suisse qui fait toujours tout faux a quand même une vraie grande chance: que ce ne soit pas les journalistes qui la gouvernent!
Politiques, tenez bon. Ceux qui enfilent des âneries derrière un micro ne doivent pas vous impressionner.

jeudi 10 juin 2010

RSV : Réplique du Réseau et plainte pénale

La direction du Réseau Santé Valais répond aux attaques

Au coeur d'une polémique depuis plusieurs semaines, le Réseau Santé Valais est passé à l'offensive à Sion. Il a répondu aux principales attaques et a indiqué avoir dénoncé pénalement le chirurgien Daniel Savioz, dont le licenciement a déclenché toute l'affaire.

Ils n'étaient pas moins d'une dizaine ce mercredi, membres de la direction générale et du corps médical, à faire "toute la lumière" sur les attaques dont est victime le RSV.

Certes, la planification hospitalière débutée il y a six ans n'est pas une balade de santé. "Comment pourrait-il en être autrement quand il s'agit de rassembler et de faire cohabiter près de 450 médecins, 1600 infirmières pour traiter 37'500 patients et assurer 317'000 visiteurs ambulatoires par année?", s'est interrogé Raymond Pernet, président du Conseil d'administration du RSV.

Mais les problèmes seraient incomparables avec ceux dénoncés ces derniers mois par l'ex-conseiller d'Etat Serge Sierro et l'ancien professeur d'université Jean-Claude Pont. Si le chirurgien Daniel Savioz a été dénoncé pénalement par le RSV pour violation des dispositions légales sur la protection des données et le secret professionnel, Messieurs Sierro et Pont, sont, eux menacés de poursuites civiles.

Pour mémoire, le médecin-chef Daniel Savioz avait émis des doutes sur les résultats médicaux obtenus par le service de chirurgie abdominale et viscérale du RSV. Ne se sentant pas écouté par sa hiérarchie, il avait transmis pour avis une cinquantaine de dossiers au professeur Philippe Morel, patron de la chirurgie viscérale aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

(ats / 09 juin 2010 14:02) 

mardi 1 juin 2010

Quand le RSV communique!


Le prochain communicateur du RSV, le (bon) journaliste Joakim Faiss (en partence d'un Nouvelliste en voie d'hersantisation) aura du pain sur la planche. Il faudra commencer par expliquer à la bande à Dupuis que la censure n'est pas un moyen de communication. C'est un peu comme si on faisait péter des fusibles pour " faire toute la lumière".
On découvre en lisant un excellent article du Matin du jour que ces brillants soignants ont tout fait pour empêcher la publication des arguments du tandem Jean-Claude Pont - Serge Sierro sur les dysfonctionnements du RSV. Que des dirigeants chinois ou des dictateurs africains se risquent encore dans ce genre "d'exercice démocratique", passe encore. Mais que des responsables de la santé publique, dans un pays démocratique fassent de même, ça mérite un bonnet d'âne et la publication des noms des responsables de cette censure d'un autre âge.
Filez sur le site du Matin pour prendre connaissance des magouilles informatiques de ces champions de la communication. ça découffe, grave!
Rose de Nax espère qu'en matière de soins, ils sont un peu plus adroits... Mais elle commence sérieusement à avoir des doutes