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jeudi 20 août 2009

De la grandeur de s'excuser


Or donc, le président suisse Hans Rudolph Merz a présenté ses excuses à la Lybie pour l'arrestation en 2008 du fils du leader lybien Mouamar Kadhafi. Sortant du coup - en principe - deux Suisse de l'enfer lybien.
Chapeau président!
Quand on a affaire à des hommes de la veine de Kadhafi, il y a de la grandeur à présenter des excuses qui ne trompent personne : c'était le prix - absolument ridicule! - à payer pour sortir deux innocents (qui eux ne battent pas leurs employés) de Lybie.
Cette "génuflexion" d'opérette démontre qu'avec des personnages qui ont perdu depuis longtemps toute autre considération que celle que procurent des revenus pétroliers indécents, peu importe les grimaces que les gens civilisés et respectueux du droit doivent parfois faire. Tout cela n'est que du mauvais théâtre de caniveau.
Par contre, Rose de Nax a entendu Me Charles Poncet dire tout le mal qu'il pense de la Suisse.
Et elle s'est  félicitée de ne pas avoir embrassé la profession d'avocat...

mercredi 19 août 2009

Un Zozo de Merde pour BB


Rose de Nax tire son chapeau à Brigitte Bardot qui dit tout net ce qu'elle pense du minsitre français de l'agriculture Bruno Le Maire.
Agrégé de lettres et ancien de l'ENA, le ministre a pourtant une carrière remarquable de... carriériste. Ce qui apparemment ne suffit pas pour savoir ce qui peut faire le bonheur des animaux. BB le traite ni plus ni moins de Zozo de merde et de play-boy à la noix de coco!
Son coup de gueule vaut le détour

vendredi 14 août 2009

La bande à Ospel en ligne de mire


Après Bernard Bertossa, l'ancien procureur rouge de Genève, c'est au tour du PS d'exiger que la justice se penche sur les agissements des  anciens dirigeants de l'UBS. Selon Le Matin On line, le parti socialiste a déposé plainte contre Marcel Ospel et Peter Kurer (Voyez s'ils ont bonne mine...) pour gestion déloyale et complicité de fraude fiscale.
A peine annoncée, la nouvelle a passionné les internautes qui multiplient leurs commentaires.
Rose de Nax, qui faisait figure de pionnière, se sent donc moins seule. Mais elle se méfie de ce soudain emballement médiatique, surout que le PS va jouer sur du velours et s'en donner à coeur joie pour dénoncer les excès du libéralisme. On sait que les élus socialistes - qui sont au moins aussi souvent à la crèche que les élus des partis bourgeois - sont passés maîtres dans l'art de la démagogie.
Mais sans doute est-ce là le prix à payer pour avoir enfin un bout d'explication de ces roitelets qui ont usurpé et sali l'emblême Suisse, ont encaissé des millions en refilant des produits pourris aux lients de l'UBS et s'en sont allés aux premier signes de la cacade engendrée par leur gestion aussi calamenteuse que malhonnête et intéressée.
Ne reste plus qu'à espérer que la Justice entende la vox populi et se décide à se lancer dans une procédure qu'elle devait ouvrir d'office.
Epargner les banquiers serait le pire signale démocratique que nos magistrats pourraient donner aux justiciables qui ont - malheureusement avec raison - déjà trop souvent le sentiment que la Justice est à géométrie variable dans ce bel exemple démocratique que se veut être la Suisse...

mercredi 12 août 2009

Rose jaune* pour Bertossa


Rose de Nax se sent moins seule!
Elle vient de se découvrir un allié de poids: Bernard Bertossa, ancien procureur (courageux) de Genève réclame lui aussi l'application de la loi contre les dirrigeants de l'UBS, Marcel Ospel en tête. Il était temps.
Dans l'Illustré de la semaine, il déclare: "Je n'ai pas d'instruction à donner à mes anciens collègues du Ministère public du canton de Zürich, où se trouve le siège de l'UBS, mais il est vrai que l'accumulation de ce que nous appellerons pudiquement des erreurs qui ont mis la banque en difficulté, ajoutées au fait que, parallèlement, les dirrigeants s'attribuaient des rémunérations totalement indécentes, représente, sur le plan objectif en tout cas, des éléments suffisants à justifier une poursuite pour gestion déloyale..."
Et d'ajouter que l'absence de poursuite "serait une preuve supplémentaire que la justice pénale reste une justice injuste, qui s'en prend plus facilement à une caissière ayant détourné 100 francs ou à un artisan tombé en faillite qu'aux puissants... Je trouve cela injuste et limite scandaleux et pas seulement vis à vis des 13 000 employés de l'UBS déjà licenciés cette année".
Chapeau Procureur. La justice pénale est au pied du mur. Son silence devient de plus en plus assourdissant.
Citoyens suisses, à vous d'hurler pour qu'elle se bouge les fesses et se mette enfin au travail. Il est absolument insupportable que la justice plie pareillement le genou devant le fric!

* Rose de Nax est une rose jaune...