Rose de Nax se sent moins seule!
Elle vient de se découvrir un allié de poids: Bernard Bertossa, ancien procureur (courageux) de Genève réclame lui aussi l'application de la loi contre les dirrigeants de l'UBS, Marcel Ospel en tête. Il était temps.
Dans l'Illustré de la semaine, il déclare: "Je n'ai pas d'instruction à donner à mes anciens collègues du Ministère public du canton de Zürich, où se trouve le siège de l'UBS, mais il est vrai que l'accumulation de ce que nous appellerons pudiquement des erreurs qui ont mis la banque en difficulté, ajoutées au fait que, parallèlement, les dirrigeants s'attribuaient des rémunérations totalement indécentes, représente, sur le plan objectif en tout cas, des éléments suffisants à justifier une poursuite pour gestion déloyale..."
Et d'ajouter que l'absence de poursuite "serait une preuve supplémentaire que la justice pénale reste une justice injuste, qui s'en prend plus facilement à une caissière ayant détourné 100 francs ou à un artisan tombé en faillite qu'aux puissants... Je trouve cela injuste et limite scandaleux et pas seulement vis à vis des 13 000 employés de l'UBS déjà licenciés cette année".
Chapeau Procureur. La justice pénale est au pied du mur. Son silence devient de plus en plus assourdissant.
Citoyens suisses, à vous d'hurler pour qu'elle se bouge les fesses et se mette enfin au travail. Il est absolument insupportable que la justice plie pareillement le genou devant le fric!
* Rose de Nax est une rose jaune...
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