Jadis jeune candidat talentueux de la gauche valaisanne, Stéphane Rossini avoue avoir de la peine à imaginer devoir se recycler après 12 ans passés sous la coupole. Arrivé bon dernier à Sion, Jean-Henri Dumont avoue lui aussi se croire indispensable au PS et vouloir rempiler à la tête du parti.
Conscients que leurs destinées sont désormais liées, les deux compères - tout fiers d'avoir élu Esther au Conseil d'Etat avec quelques voix du PDC et des radicaux - se congratulent parmi dans le NF et s'assurent de leur soutien mutuel.
Avec de tels appuis, gageons que tous deux verront leur souhait exaucé. Si deux socialistes ont pris une décision, ça devrait faire une majorité dans la cabine téléphonique...
Mais le ponpon, c'est Stéphane qui le décroche en assurant que " l'alliance de la gauche est indispensable pour quelques années encore".
Un coup d'oeil sur l'interview de Marylène Volpi dans le Temps - publiée le même jour que le cocorico des deux compères dans le NF - nous révèle que l'alliance de la gauche a du plomb dans l'aile.
Les 2 stratèges du PS - dont l'ambition personnelle tient désormais lieu de programme de parti - devraient jeter un oeil sur l'interview de Volpi.
Sauf s'ils souhaitent passer un bon week-end et faire la fête dans la bonne humeur à Esther dimanche à la rue de Conthey...
Dumont est pathétique
RépondreSupprimerD'autant plus qu'il n'est pas assez bête pour croire à ce qu'il dit.
Quand il essayait d'excuser les appels d'Esther à voter PDC, ça passait, mal, mais ça passait. Parce que c'était dans l'intérêt de la candidate.
Mais quand il nous raconte des salades pour rester à la tête du PS, il est réellement pathétique