L'initiative "pour la protection face à la violence des armes" est un superbe autogoal de la gauche. En exigeant que les citoyens honnêtes déposent leurs armes dans un arsenal, elle poursuit dans sa fuite en avant d'un illusoire tout sécuritaire et elle démontre que l'Etat ne veut plus faire confiance aux citoyens.
Au lieu d'être au service des individus, l'Etat devient de plus en plus liberticide et traite le peuple comme une bande de gosses dans un pensionnat.
La méfiance des citoyens face à cette dérive autoritaire fera le bonheur de l'UDC, le dernier parti en Suisse qui place encore l'individu au centre de ses préoccupations.
Un citoyen honnête et responsable obligé de déposer ses armes à l'arsenal sur un diktat de la gauche, répercuté à longueur de journée sur les ondes (même les émissions musicales du dimanche sur RSR1 entre 16 et 17h s'en donnent à coeur joie au mépris de la concession) ne supportera pas d'être pris pour un danger public. Cette gauche-là - qui vise en fait à supprimer le tir sportif, la chasse et enfin l'armée - justifie et légitime d'avance les futurs succès électoraux de l'UDC.
Rarement une fausse bonne idée aura fait autant de dégâts dans les rangs d'initiants en mal de législation tracassière et inutile. Le vrai résultat durable du vote du 13 février se mesurera lors des prochaines élections fédérales. C'est la conviction de Rose, qui refuse de désarmer