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samedi 31 octobre 2009

Loi sur le tourisme et information


Difficile de battre en brèche la désinformation à propos de la loi sur le tourisme. Le Journal de Sierre publie une analyse courageuse d'Yvan Aymon. Faites-là circuler, elle a des vertus thérapeutiques évidentes...

Le Valais à la croisée des chemins
par Yvan Aymon
Si l'on me demande d'imaginer le Valais dans lequel nous allons vivre dans vingt ans, je serais bien embêté. L'identité de ce canton se déchire aujourd'hui entre deux styles, deux visions, diamétralement opposées. Il y a, d'une part, la vision d'un Valais moderne, ouvert, dynamique et performant, où les habitants tirent profit d'une économie durable qui leur offre des places de travail de qualité. Un Valais où les indigènes vivent en harmonie avec leurs hôtes, dans un environnement préservé. Mais il y aussi et toujours le Valais des clans et des combines, un Valais qui refuse tout changement qui pourrait prétériter les privilèges de certains roitelets de village. Un Valais d'égoïstes qui ne pensent qu'au profit qu'ils peuvent faire en vendant la terre de nos ancêtres, qui est, faut-il le rappeler, également l'outil de production pour l'économie de demain, celle de nos enfants. Ces deux fronts étaient particulièrement perceptibles lors des récentes discussions sur l'aménagement du territoire, dans les communes (RQC), au niveau cantonal (moratoire), ou lors de votations (droit de recours des associations de protection de l'environnement) voire même d'élection (au Conseil d'Etat). Sur tous ces sujets, les partisans d'un Valais ouvert ont gagné. Est-ce la chant du cygne pour le Valais des catacombes? Pas sûr! Si l'on analyse les débats autour de la nouvelle loi sur le tourisme ou de la troisième correction du Rhône on constate que les méthodes utilisées par les opposants laissent échapper des relents nauséabonds: combines pour influencer telle ou telle votation interne - diffamation - désinformation grâce à des petits soldats placés là où la population valaisanne va chercher des informations pour se forger une opinion. Toute la panoplie du petit combinard est mise à contribution. Et le plus grave c'est que ça risque de marcher. Non vraiment, je suis bien embêté pour deviner l'avenir de ce coin de pays que j'aime.

9 commentaires:

  1. Cher Yvan,

    Tes prises de position ainsi que ton travail dans cette votation me vont droit au coeur. Ma campagne de mars 2009 était placée sous le même constat. Ne baissons pas les bras. Mais pour gagner le 29 novembre, je te suggère de mobiliser les milieux de la culture. Ce sont quelques milliers de personnes, mais qui peuvent faire la différence. Tourisme et culture sont liés. Si vous avez encore un peu de moyens, essayez d'expliquer que la nouvelle loi sur le tourisme aura des conséquences positives pour les activités culturelles dans ce canton, car elle pourrait dégager des moyens supplémentaires. A la fin ce sont peut-être quelques milliers de voix qui feront le résultat. J'ai entendu Jean-Marie Fournier hier soir à Forum de la radio romande. Quelle horreur! Comment une majorité de Valaisans peuvent encore se reconnaître dans ce personnage bredouillant, suffisant, qui ne sait pas aligner deux phrases en français.
    Je vois que tu joues gros dans cette votation. Autant la gagner, et n'oublie pas la culture. Il reste peu de temps pour convaincre ces gens-là...

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  2. Une refonte totale de cette loi est absolument nécessaire. Le tourisme a besoin de structures modernes et d'un financement plus important. Toutefois, cette loi reste fiscalement très injuste. Chaque valaisanne et chaque valaisan profitent de la manne touristique et doivent, dès lors, mettre la main au porte-monnaie. Elle a d'ailleurs été en partie écrite par ces fameux combinards dont parle M. Aymon...

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  3. A ce stade, à trois semaines de la votation, il ne s'agit pas de refaire le travail du Parlement, qui a été long et exceptionnellement compliqué par la volonté de nombreux députés qui, au-delà des enjeux touristiques, se sont positionnés politiquement dans un camp ou dans l'autre (même les socialistes se sont pris au jeu). Aujourd'hui, s'il faut choisir entre la ligne préconisée par Yvan Aymon de Valais tourisme (et d'autres acteurs) et celle du président de Téléveysonnaz Jean-Marie Fournier, je pense qu'il n'y a pas photo quant au choix. C'est une question de style.

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  4. Et si c'était juste la partie financement qui coïnce aux entournures de nombreux votants ? Et si on envisageait, comme l'a suggéré Jean-René Fournier, que le canton investisse les 30 millions nécessaires à la promotion touristique, somme toute pas grand chose dans le budget pour un secteur qui représente pas loin de 25% du PIB du canton ? Et si du coup, le canton pouvait, en tant que bailleur de fonds, exiger un développement durable du tourisme ?

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  5. La solution de faire passer à la caisse l'ensemble des contribuables est injuste. Que ceux qui tirent profit diu tourisme passent à la caisse. Sinon, pourquoi ne pas demander demain des subventions pour la chimie (autre secteur économique important) ou les arts graphiques et que sais-je encore. Tout ce que les contribuables paieront sera autant de gagné pour les promoteurs. Jean-René, cousin de l'autre, a bien compris que sa proposition avait des relents de clientélisme familial, il s'est du coup fait plus discret...
    La solution est de soutenir cette loi qui laisse aux collectivités locales de grandes possibilités d'action. Or ces autorités locales sont les mieux placées pour donner au tourisme - avec les acteurs privés - les meilleurs outils.

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  6. Parce que taxer un mayen familial pour le Valaisan, c'est taxer ceux qui tirent directement profit du tourisme? Non, pas du tout. Pas plus que les autres contribuables. Et il ne s'agit pas de montants ridicules non plus a priori. Dommage, dommage, dommage...

    (Pour les références, je renvoie à l'art. 17 al. 3, et particulièrement au choix du verbe: "peuvent")

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  7. Durant cette campagne, on a pu découvrir Yvan Aymon tel qu'il est : arrongant.

    J'espère qu'il continue à s'engager pour le oui, il fait du bien au non.

    Sur le site de Canal9, vous pouvez tous revoir le monument d'arrongance qui a été celui d'Yvan Aymon lors du débat.

    Eric Felley a raison : Yvan Aymon joue gros comme tous ceux qui attendent de l'argent des pouvoirs publics. Regardez qui défend la loi, il sont à peu près tous subventionné à un titre ou à un autre.

    Tout le monde l'aura compris, cette loi n'est pas prête par la faute de fonctionnaires du tourisme en mal d'argent.

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  8. Bonjour tous

    D'accord pour le fait que bien des gens attendent des moyens supplémentaires pour avoir du travail subventionné, dont les "fonctionnaires du tourisme en mal d'argent".
    Posons cependant les choses. Il y a sans doute un certain nombre de gens qui gravitent autour du tourisme, mais d'une manière générale, il y a une majorité de gens honnêtes qui veulent faire du bon travail. Partons du principe que nous formons des gens et que nous avons besoin de leurs compétences. Autrement à quoi bon ?

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  9. Je constate que les opposants à la loi sont les champions de l'attaque personnelle. Lisez leurs réactions et vous verrez que systématiquement ils s'en prennent aux personnes.
    Rien que pour cela, je voterai la loi. Et la ferai voter autour de moi.
    A propos, "Le Gouverneur" a droit à une page de Pellegrini! Gouverneur de quoi? Pas de la BCVs en tout cas...
    Oui à la loi

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