252.900 secondes de trop! Criminel, va!

"Chaque seconde qui passe est une seconde de trop" conclut Tapagoille qui a définitivement perdu toute mesure et qui feint de croire que Rappaz a battu à la régulière le record du monde de la grève de la faim avec 109 jours!

Comme s'il n'avait pas vu l'excellent dessin de Casal avec ces deux toubibs à son chevet à l'heure de noter les desiderata du célèbre patient : "Les vitamines,  saignant, à point ..."

 Les 10 Grévistes de l'IRA mort après 60 jours peuvent aller se rhabiller...

Mais, détail qui tue plus sîurement que 100 jours de "grève de la faim à la Rappaz", c'est que ses supporters inconditionnels annoncent le repport à vendredi d'une conférence de presse prévue mardi "pour cause d'emploi du temps de divers participants".  Soit 259200 secondes de trop!!! Pour cause d'emploi du temps...

Dumont, le PS et les retours d'ascenseur

Jeudi dernier, les stratèges de ce qui reste de la gauche unie, c'est à dire quelques verts et la garde rapprochée du tandem Rossini - Dumont, ont décidé que la prochaine présidente du Grand Conseil valaisan sera la députée Marcelle Monnet Terrettaz (photo de droite). Disons que ce sera leur candidate... La majorité du Parlement peut encore réserver des surprises.

Les qualités réelles de la pressentie ne sont pas en cause, mais ce choix aura des conséquences sur la prochaine campagne en vue des élections fédérales. En effet, les verts qui n'ont pas réussi à convaincre la bande à Rossini de faire figurer Marylene Volpi sur une liste unique de gauche attendaient - sans oser le dire trop fort - que la gauche leur fasse une fleur en leur proposant de faire une place à ces "camarades verts" qui sont quand même à la base de la réélection du président Dumont  (photo pendant son régime) au Grand Conseil.

L'absence systématique de retour d'ascenseur des stratèges du PS n'augure rien de bon à gauche. 

Rossini au Conseil Fédéral ???

Peter Bodenmann lance l'idée d'un Stéphane Rossini candidat au Conseil fédéral pour succéder à Micheline Calmy-Rey. Elu ou non, il devra ensuite se retirer du Conseil National, histoire de créer un appel d'air et de mobiliser l'électorat de gauche pour les prochaines élections fédérales.

L'idée est bonne: tout le monde voudra être le premier non-élu sur cette liste de gauche.

Au passage, il remarque que le PS du Bas ne veut pas d'une liste commune avec ses alliés de gauche. Mais il ne pipe pas mot sur les socialistes du Haut. Histoire peut-être d'entretenir le suspens sur un éventuel retour aux affaires fédérales d'un (excellent) Thomas Burgener et sur les ambitions du président du SPO Béat Jost. Silence radio aussi sur l'encombrante cheffe de file des verts, Marylène Volpi. Trois personnalités qui ont pourtant le format de premier des viennent ensuite pour succéder à Rossini. Sans parler du jeune Saviésan Mathias Reynard dont on commence à deviner les capacités (bienne relles) et les ambitions.

Tout ce (beau) monde sur une liste de gauche unie et des chances bien réelles de décrocher le deuxième siège en ligne de mire, voilà la solution pour mobiliser l'éectorat.

"Celui qui entend faire bouger les choses doit prendre quelques risques. Ce n'est pas en wagon-lit qu'on obtiendra un deuxième fauteuil..." conclut Peter Bodenmann.

Et il a raison...