
Pas manqué: Gabbud a fondu sur Jean-Noël Rey pour recueillir la bonne parole qui divise la gauche. Et une page de plus pour dire combien les camarades ont de la peine à supporter l'idée d'une liste avec Marylène Volpi.
Pour une raison toute simple: Marylène, on en veut bien quand elle apporte les voix indispensables pour sauver le fauteuil branlant du président Dumont au Grand Conseil. Mais quand elle risque de faire un peu d'ombre au Conducatore Rossini, pas question!
A propos, dans le papier de Gabbud (j'allais écrire de Jean-Noël Rey...) le seul point que Dumont n'a pas osé démentir, c'est justement que son siège il le doit bel et bien à Marylène Volpi. Dur dur d'être complet quand on doit sa survie à celle qu'on redoute le plus...
Rose qui se marre et attend avec impatience le prochain papier de Gabbud
La campagne pour les élections fédérales d'octobre 2011 est lancée. Le PDC a officiellement et ouvertement ouvert les feux. A gauche, la campagne démarre bizarrement (comme il y a 3 ans en fait...!).
La proposition des "alliés" du PS de faire une liste commune de la gauche semble enterrée pour des raisons que la direction du PS peine à avouer. Et on assiste à des contorsions pathétiques de responsables qui se défilent pour ne pas avoir à répondre à la seule question qui intéresse l'électeur: faut-il sacrifier l'intérêt du parti aux ambitions de Stéphane Rossini?
La liste commune de gauche serait - à l'évidence - la meilleure solution pour mobiliser socialistes et verts, condition indispensable pour tenter de décrocher deux sièges. Oui, mais voilà: Marylène Volpi ne risque-t-elle pas de damer le pion à Stéphane Rossini qui s'accroche à l'idée qu'un quatrième mandat perso est plus important que le score de la gauche unie. Dumont appuie l'idée - il se voit déjà succédant à Rossini (même s'il est le seul à y croire) - et évite de monter aux barricades, surtout face à Marylène Volpi.
Pathétique cette guéguerre interne que seule l'ambition personelle de quelques uns explique...
A droite, on se marre. Gabbud du NF, lui, se régale.