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jeudi 26 août 2010

Rappaz dormira en prison


Le Tribunal fédéral a rejeté jeudi le recours de Bernard Rappaz et confirmé que le "gréviste de la faim" n'avait pas droit à une interruption de peine en attendant le sort de sa demande de grâce. Le Parlement statuera sur sa demande de grâce en novembre.
En conséquence, la cheffe du département de la Sécurité, Esther Waeber-Kalbermatten a aussitôt ordonné le retour en prison du détenu qui avait obtenu de pouvoir purger chez lui sa peine dans l'attente de cette décision du TF.
Les juges ont confirmé le devoir de l'Etat de protéger l'intégrité physique du détenu, au besoin en recourant à une alimentation forcée du très probable récidiviste de la grève de la faim.
Malgré le tapage systématique organisé par le dernier carré de supporters du repris de justice, il ne fait pas de doute que cette décision de la plus haute autorité judiciaire du pays répond au voeu de la grande majorité des justiciables qui voient dans la grève de la faim de Rappaz un chantage insupportable.

5 commentaires:

  1. Votre papier s'ouvre sur une première désinformation.
    Le Tribunal ne statuait pas sur le droit à l'interruption de peine en attendant le sort de sa demande de grâce. Le Tribunal a statué sur le droit à l'interruption de peine dans le cas d'un état de santé aux conséquences létales certaine dans la grève de la faim. Le débat a duré plus de deux heures et demi, avec la rigueur intellectuelle intellectuelle qui vous fait défaut.
    Vous pourrez lire aussi bientôt comment les questions soumises par le canton au TF ont été jugées irrecevables.

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  2. On ne devrait pas chipoter sur de la désinformation pour ça. Deux heures et demie de discussions pour être en phase avec le café du Commerce, c'est beaucoup. Cela dit ce n'est pas tout à fait le cas. Le café du Commerce semblait dire: s'il veut mourir, qu'il crève. Le Tribunal fédéral semble dire s'il veut mourir, on l'en empêchera et on l'entubera de force. Une façon de lui ôter une dernière liberté, car le grêviste finira bien par mourir et avec davantage de souffrance. C'est une façon de dire à tous: n'essayez pas la grève de la faim, ON vous entubera quand même. Dans tous les sens du terme.

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  3. Le passant ordinaire26 août 2010 à 21:48

    A cet enfant gâté il lui manque deux paires de gifles et un bon coup de pied au cul avant qu’il ne regagne sa cellule et non une interview avec le brûlot lôôôzanois.

    Pour ma part, je me demande si l’on ne devrait pas museler son ami Boris Ryser en arrêtant de publier ses fabulations dans les boulevardiers matinal de Lôôôzane ainsi que dans la Gazette urbaine et agricole dénommée 24Heures.

    Demeure une autre question cruciale : comment Me Aba Neeman est-il payé ?

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  4. Excellente la question du passant ordinaire: Comment est-il payé son avocat?
    Mon p0etit doigt me dit qu'il est soutenu, et pas par de petits fumeurs d'herbette. Toujours mon petit doigt: la dernière facture - pas à la portée d'un justiciable sans fortune ni bas de laine - aurait été réglée par un entrepreneur, non résidant en Valais... Et mon petit doigt me raconte rarement des histoires.
    Rose de Nax

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  5. rose de nax,
    vous en dites trop ou trop peu!
    J'ai aussi entendu dire que certains suporters de Rappaz étaient surprenants.
    Ne nous faites pas languir, qui est cet entrepreneur?

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