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mercredi 7 juillet 2010

Rappaz fait chanter le Parlement!


Bernard Rappaz met aujourd'hui la pression sur le président du Grand Conseil après avoir tenté de faire porter le chapeau à la Conseillère d'Etat Esther Weber-Kalbermatten!
Il lui reproche d'avoir remis à la session d'automne la décision concernant sa demande de grâce.
1.- La décision est de la compétence du Bureau du Parlement.
2.- Le président Jean-François Copt, pas plus qu'Esther Weber n'ont à plier face au chantage d'un condamné qui exerce une pression inadmissible pour faire obstacle à un jugement et à une peine de réclusion. Oser soutenir le contraire c'est ouvrir toutes grandes les portes du chantage pour tous les prisonniers condamnés.
3.- M. Rappaz est seul responsable de la situation dans laquelle il s'est mis. Il sera aussi le seul responsable des conséquences de son inadmissible coup de force.
Ni l'Exécutif ni le Législatif, ni la Justice n'ont à être pris en otage par un malfaiteur. Ces trois pouvoirs ont l'obligation de défendre l'Etat de droit et de faire respecter les lois. Ceux qui tentent d'imposer le chantage de Rappaz seraient mieux inspirés d'utiliser leurs relations privilégiées avec lui pour le convaincre que son chantage est intolérable et doit rester sans effet. Sinon, ils porteront - plus que ces Autorités - une responsabilité dans une issue que seul Rappaz peut encore choisir.

24 commentaires:

  1. Intéressant, est-ce que vous pouvez citer vos sources sur ce reproche formulé par Bernard Rappaz au président du grand conseil? Nous n'avons rien lu de tel. Merci.

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  2. Je ne comprends pas à quoi vous faites allusion avec ses prétendues pressions de Bernard Rappaz sur le grand conseil. La seule nouvelle tombée aujourd'hui est celle-ci:

    Pétition pour la libération de Bernard Rappaz


    Affaire Bernard Rappaz
    Pétition déposée pour une libération

    Sion (ats) Une pétition de 883 signatures a été déposée mercredi auprès de
    l'Etat du Valais pour demander une réduction de peine et la libération du
    chanvrier Bernard Rappaz. Elle a été remise à la conseillère d'Etat Esther
    Waeber-Kalbermatten.

    Il est nécessaire de ne pas laisser mourir Bernard Rappaz, a déclaré Ruth
    Zwahlen, du musée du chanvre de Tägerig (AG), au nom des pétitionnaires. Ils
    ont suggéré une expertise psychiatrique du détenu qui pourrait permettre une
    modification de son régime carcéral.

    Mme Waeber-Kalbermatten, cheffe du département valaisan de la sécurité, a dit
    comprendre les soucis des pétitionnaires. Elle a précisé qu'elle oeuvrait de
    son côté pour trouver une solution. Mais en dernier ressort la décision
    appartient à Bernard Rappaz qui possède toutes ses capacités de discernement.

    Un recours est actuellement examiné par le Tribunal cantonal contre la décision
    de Mme Waeber-Kalbermatten de refuser au détenu une interruption de peine. Son
    avocat est prêt à aller au Tribunal fédéral pour sauver son client qui refuse
    de s'alimenter tant qu'il est détenu.

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  3. Le passant ordinaire7 juillet 2010 à 21:45

    On n'en a rien à cirer des défenseurs du criminel Rappaz, l'essentiel étant qu'il la ferme et arrête de conchier les Valaisans.

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  4. Bernard Rappaz n'a pas à fixer l'agenda du Parlement. Nous sommes dans un Etat de droit et les citoyens sont en droit d'attendre que l'Etat fasse respecter la loi, punisse les malfaiteurs et fasse exécuter les peines prononcées.
    Après avoir mis la pression sur Esther Weber, le Fan Club de Rappaz met aujourd'hui la pression sur le Bureau du Parlement. Dans le même temps, Rappaz fait recours au Tribunal contre le refus d'interrompre l'exécution de sa peine... Erreur tactique qui pourrait s'avérer fatale: quand on multiplie les personnes ou les pouvoirs sur lesquels on fait pression, on réapartit cette pression et on en diminue donc l'efficacité. Plus il y aura de gens désignés comme responsables de la fin dramatique possible de cette grève de la faim, plus on excusera chacun de ne pas intrevenir...
    Cette agitation semble révéler que menacer de mourir pour une idée est une chose et que devoir constater que la menace pourrait devenir réalité en est une autre. Bernard Rappaz : ressaisis-toi: ta vie t'appartient et elle peut être belle.

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  5. L'Etat de droit prévoit également les procédures de recours en grâce.
    L'Etat de droit permet au parlement de fixer lui-même son agenda.
    En toute liberté.
    Jean-François Copt est donc libre de laisser crever Bernard Rappaz ou non. Il n'y est pas obligé. Jean-François Copt, ressaisis-toi, la vie de Bernard t'appartient aussi. Ne laisse pas ton frère égaré seul devant sa mort.


    Tapagoille est en train de débattre pour se déterminer sur son soutien à Bernard Rappaz.
    Nous ne nous prononçons pas sur son combat comme chanvrier.
    Nous ne nous prononçons pas sur son combat juridique et son parcours pénal.
    Nous ne nous prononçons pas sur la moralité de sa grève de la faim.
    Nous en prenons acte.

    Ceci dit, nous exigeons que le grand conseil se réunisse dans les plus brefs délais en session extraordinaire. Et prétendons qu'il appartient à Jean-François Copt de convoquer une telle séance, pour que la procédure du droit de grâce soit possible.
    C'est aujourd'hui la seule issue raisonnable pour ne pas faire preuve d'inhumanité.
    Nous ne demandons pas que le grand conseil gracie Bernard, nous demandons qu'il lui réponde.

    tapagoille.blogspot.com

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  6. 1. Je vous renvoie cher Rose de Nax, à la Constitution art.41, à la Loi sur l'organisation des Conseils et les rapports entre les pouvoirs art. 67 et 126, au Règlement du Grand Conseil, art.38, 43, 59, 78 et 107, à la Loi d'application du code pénal suisse art.25, 26, et 54 à 58.
    La lecture patiente de ces articles devrait vous rassurer, notre état de droit n'est pas en péril. Vous avez une vision trop étroite de l'état de droit. Ou votre légitime colère vous aveugle-t-elle?
    Que Bernard Rappaz nous emmerde, je suis d'accord avec vous. Mais son action s'inscrit encore dans les limites de l'état de droit.
    2. Vous avez prétendu dans votre premier message que Bernard Rappaz mettait la pression sur le président du grand conseil. A la question de vos lecteurs, dont moi, qui vous demandaient vos sources, vous n'avez pas répondu. Je n'ai pu établir moi même aucune tentative de pression de Rappaz sur Copt.
    3. Vous avez prétendu plus tard que c'était le fan club de Bernard Rappaz qui mettait la pression sur le bureau du parlement. Je n'ai rien trouvé de tel non plus sur le site qui soutient Bernard Rappaz, d'où tenez vous cette information?
    4. L'heure est grave, cher Rose de Nax, et comme vous êtes un défenseur de l'état de droit, de grâce faites le avec méthode pour ne pas déconsidérer votre louable combat. Et ne confondez pas coup de gueule et information.

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  7. Avant de parler de "lois" et de "droit"... Il faut savoir qu'un procès bâclé en 2h où on condamne un homme à presque six ans de prison et un procès mascarade et un deni de droit!
    Le droit est des deux cotés de la barrière n'est ce pas... Enfin... il parait

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  8. On peut entendre Georges Tavernier et Marcelle Monnet-Terretaz débattre en toute honnêteté de cette proposition en cliquant sur le lien Débat Forum ci-dessus.

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  9. à "un abonné dit"
    Fixer le calendrier des députés à qui on demande la grâce sous la menace insupportable de leur faire porter la responsabilité de sa mort est pour moi mettre sous pression le Parlement et son président et son bureau. La grâce est une mesure exceptionnelle puisqu'elle heurte le principe que la sanction judiciaire doit s'appliquer pour tout le monde. Demander la grâce suppose une certaine humilité pour qu'une autorité privilégie un citoyen en révisant un jugement entré en force. La contrainte exercée envers cette autorité est difficilement compatible avec une demande grâce.
    Pour le reste, tout comme vous, je serai désolé que le coup de force de Rappaz tourne au drame. Mais la vie en société n'est possible que si chacun assume un minimum de responsabilité. On ne peut pas céder au chantage. Les vrais amis de Rappaz doivent tout faire pour le garder en vie, pour le convaincre qu'il y a de la grandeur à abandonner un bras de fer insupportable qu'il a seul décidé d'imposer à la société. Lisez les avis des médecins qui admettent que l'on doit respecter la volonté de Rappaz. Les politiques ont un mandat populaire pour remplir un rôle et ne pas céder à cette pression intolérable.
    Comment faut-il dire que le chantage à la mort est inacceptable, sans risquer de passer pour quelqu'un qui souhaite cette issue inacceptable?
    Comment sortir de cette situation sans encourager les futurs chantages? Pourquoi Rappaz refuse-t-il d'attendre le résultat de sa demande de grâce? Alors qu'il promet - si on cède à son chantage - qu'il n'utilisera plus la grève de la faim? Pourquoi a-t-il décrété que la société ne pourrait pas le laisser mourir après le drame survenu dans une prison vaudoise? Pourquoi faut-il le croire quand il promet qu'il ne recommencera plus ?
    Désolé, mais je continue à penser que Rappaz ne connaît pas de limites. Que céder aujourd'hui, c'est la garantie d'avoir demain de nouveaux problèmes, toujours plus insolubles. Il ne peut pas fixer les règles à la place de la société... Il a eu un procès (en fait plusieurs) équitable, avec voies de recours...

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  11. Merci de votre réponse sereine, cher Rose de Nax.
    Si l'octroi de la grâce peut paraître une mesure exceptionnelle, et par définition gratuite. La procédure valaisanne exige une certaine forme. Il est aujourd'hui établi que la demande formelle a bien été formulée. On ne sait rien par contre de sa réception, le Conseil d'Etat a-t-il procédé au rapport initial, la commission de justice a-t-elle préavisé le mémoire recours?
    La pression exercée sur le parlement dont vous parlez, et dont malgré plusieurs de nos demandes vous n'avez pas encore établi la source, n'a jamais été formulée ainsi par Bernard Rappaz. La seule nouvelle a été publiée ainsi:
    "Bernard Rappaz s’est engagé sur l’honneur à accepter la future décision du Grand Conseil qui statuera sur son recours en grâce, sans la contester si elle lui était défavorable par une énième grève de la faim, sous la condition expresse qu’il soit mis au bénéfice d’une interruption d’exécution de sa peine dès à présent et jusqu’à décision connue."
    La pression est donc explicitement mise sur Esther Waeber au niveau de l'exécution de la peine.
    L'idée de convoquer le parlement rapidement pour libérer le gouvernement de cette pression n'est donc pas partie de Bernard Rappaz, elle est une tentative de le prendre au mot, pour que justement la possibilité du chantage lui soit ôtée.
    Vous avez raison de dire avec nous que vous seriez désolé que le coup de force de Rappaz tourne au drame.
    C'est aussi ce que Georges Tavernier formulait hier.
    Les vrais amis de Bernard Rappaz (dont nous ne sommes pas) savent aussi qu'il leur appartient de le convaincre de continuer de les aimer en vivant.
    Dans ce contexte, souvent l'on cite la pratique des éthiques des médecins qui dit qu'on ne doit pas maintenir en vie un patient qui a décidé le contraire. Pour respecter sa décision. Ce principe s'applique au médecin et au médecin seulement. Il ne peut pas servir à justifier notre propre inaction.
    C'est justement parce que les médecins respectent Bernard Rappaz comme "maître chanteur", que moralement, ils ne peuvent pas le désarmer.
    En refusant de soigner Bernard Rappaz malgré lui, la médecine reconnaît qu'il ne faut pas le désarmer.
    Bernard Rappaz n'exerce donc aucun chantage sur le médecin en tant que médecin. Et ceci Georges Tavernier doit le comprendre, qui tentait d'argumenter pour ôter ses scrupules à Marcelle Monnet.
    Donc Bernard Rappaz, avec le respect du médecin qui ne l'en empêche pas, nous emmerde tous. (à suivre)

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  12. Mais le chantage de Bernard Rappaz est incohérent. Il ne faut pas l'interpréter comme une demande d'être innocenté, ou libéré de toute peine, l'ambiguïté de sa proposition porte sur un sujet annexe, à la limite du caprice et ceux qui veulent lui sauver la vie, ont le moyen de le prendre au mot pour le faire sortir de sa spirale.
    Imaginons que vous rencontriez un type qui est prêt à renoncer à son suicide si une condition ridicule est accomplie.
    Un homme debout sur le pont de Gueuroz qui réclamerait une boite de chocolat pour renoncer à sauter. On est aujourd'hui dans cette position.
    Rappaz effectivement ne connaît pas de limite, mais il a singulièrement réduit ses prétentions. Son procès a été équitable, sa détention humaine. Il sait qu'il n'a aucune chance de pouvoir changer la situation.
    Il vient d'ouvrir une brèche en proposant (sous condition) de se soumettre à la décision du grand conseil. C'est con, mais il est du devoir des hommes de réfléchir à cette piste. Donc on réunit le grand conseil, assez vite, on dit non à sa grâce, on amène une boite de chocolat au type sur le pont de Gueuroz, ça ne s'appelle pas céder au chantage, ça s'appelle trouver une astuce pour prendre un imbécile à son propre jeu. La grandeur d'une société se reconnaît à sa capacité de sauver les plus faibles de ses membres. Déjà plusieurs députés pensent qu'on peut avancer le traitement du cas à la prochaine séance, alors que la loi imposerait le mois de novembre. C'est bon signe.
    Bernard Rappaz vient de faire une proposition loufoque, ce qui dans le contexte de sa mort prochaine est plutôt réjouissant, disons lui Chiche!

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  13. Valais: le Tribunal cantonal rejette le recours de Bernard Rappaz

    Le Tribunal cantonal valaisan a rejeté le recours de Bernard Rappaz. Le chanvrier avait contesté la décision de la conseillère d'Etat valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten de lui refuser une nouvelle interruption de peine.

    Dans un communiqué diffusé vendredi, le Tribunal cantonal (TC) indique que la grève de la faim de Bernard Rappaz et les dommages qui en résultent pour sa santé ne sont pas des motifs qui peuvent seuls justifier une interruption d'une peine privative de liberté. "S'il en allait autrement, n'importe quel détenu fermement décidé à parier sur cette méthode pourrait bénéficier d'un interruption d'exécution", précise le TC.

    Le jugement devrait être attaqué par l'avocat de Bernard Rappaz, Me Aba Neeman, qui avait déclaré le 7 juillet dernier à l'ATS être prêt à aller jusqu'au Tribunal fédéral pour sauver son client.

    Bernard Rappaz poursuit son jeûne de protestation à la section carcérale des Hôpitaux universitaires de Genève. Il est en grève de la faim depuis presque cent jours non consécutifs. Le détenu a en effet bénéficié d'une interruption de peine de moins de quinze jours en mai dernier.

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  14. Le passant ordinaire9 juillet 2010 à 12:10

    Cher Rose de Nax,
    Pourquoi avoir supprimer ma lettre ouverte aux amis Tapagoilles ?
    Je suis très surpris, dommage

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  15. Cher Passant,

    erreur de ma part: je souhaitais supprimer un doublon et c'est votre courrier qui a été sacrifié, alors que le doublon résiste à mes tentatives...

    Merci de me repasser votre message. Je suis maladroite et peu habile, mais je ne censure pas.

    Remettez votre message et acceptez mes excuses

    Bon we à vous

    Rose de Nax

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  16. Le formulaire pour demander une session extraordinaire du grand conseil peut-être obtenu en cliquant ci-dessus sur le lien FORMULAIRE orange.

    Constitution du canton du Valais

    Art. 41
    Le Grand Conseil a notamment les attributions suivantes:
    1. il arrête le budget et approuve les comptes, qui sont rendus publics;
    2. il participe à la planification dans la mesure fixée par la loi;
    3. il décide les dépenses et autorise les concessions, les transactions immobilières, les emprunts et l'octroi des cautionnements et autres garanties analogues, sauf exceptions prévues par la Constitution ou par la loi;
    4. il fixe le traitement des magistrats, fonctionnaires et employés de l'Etat, sauf exceptions prévues par la loi;
    5. il exerce le droit de grâce.

    Art. 44
    1 Le Grand Conseil s'assemble de plein droit:
    1. en session constitutive le quatrième lundi qui suit son renouvellement intégral;
    2. en sessions ordinaires, aux échéances fixées par la loi.
    2 Le Grand Conseil s'assemble en sessions extraordinaires:
    1. lorsqu'il le décide spécialement;
    2. sur l'invitation du Conseil d'Etat;
    3. quand vingt députés le demandent en indiquant les objets à traiter.

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  17. Nota Bene

    Je ne partage pas du tout le point de vue de Formulaire: Rappaz qui sollicite la grâce duParlement n'a pas à imposer sous la pression et le chantage la date du traitement de sa demande.
    Et qui peut raisonnablement croire qu'il cessera ses grèves de la faim s'il doit quand même purger sa peine quand le Parlement se sera prononcé?
    Mais, bon libre à chacun de choisir...

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  18. Cher Rose de Nax, il faut voir le problème sous un autre angle. Rappaz aurait déclaré cesser sa grève de la faim dès décision connue. Prenons le au mot, puisque (avec le recours pendant au TF) c'est la dernière réponse que peut lui faire la démocratie. La chose est ridicule, voire capricieuse. Reprenez la fable du suicidé du pont de Gueuroz et de la tablette de chocolat développée par votre abonné ci-dessus, elle est pertinente. Devant la mort absurde d'un imbécile, toute stratégie est morale dans les limites de la loi.
    Si ce qu'aurait déclaré Bernard Rappaz est vrai (ce que vous n'avez toujours pas établi malgré la demande répétée de vos interlocuteurs) alors il s'agit d'une sacrée ouverture dans laquelle les hommes de bonnes volontés doivent s'engouffrer.
    Mais c'est vous qui avez le premier annoncé que Bernard Rappaz mettait la pression sur le parlement, sans jamais citer vos sources. Et maintenant vous êtes prisonnier de votre invention et vous n'avez plus les moyens de comprendre.
    La pression et le chantage exercée sur Bernard Rappaz par le stratégie de convoquer immédiatement une réunion extraordinaire du grand conseil (ce qu'il n'a jamais demandé) est donc une réponse extrêmement futée à sa propre pression, non?
    Les faits sont ainsi: Bernard Rappaz a demandé d'être libéré jusqu'à ce que sa demande en grâce soit connue, donc jusqu'en novembre.
    En lui donnant la réponse immédiatement, on le piège.
    Ce n'est donc pas lui qui met la pression sur l'agenda. C'est l'agenda qui met la pression sur lui.
    Mais pour comprendre ça, il faut vous libérer de ce que vous avez inventé vous même et qui constitue votre premier post.
    Amitiés

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  19. Cher Formulaire,
    Je constate que certains donneurs de leçons publient ici (suivez mon regard) des avis totalement en contradiction avec ce que pense Rose de Nax. Alors que de leur côté ces champions de l'ouverture empêchent tout dialogue sur leur site. Belle démonstration de leur sens de l'ouverture qui nous fait doucement sourire.
    Soyez plus conséquents, les lecteurs ne sont pas dupes.
    Comme Rose de Nax nous continuons à penser que l'autorité ne doit pas plier face à un chantage odieux.

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  20. Cher anonyme,
    Quant à nous nous sommes prêt à entamer le dialogue que vous souhaitez sur notre site.
    Vous n'avez jamais pris le soin de nous le demander.
    Par contre nous ne sommes pas certains malgré le fait que Rose de Nax publie (avec courage) l'entier des commentaires qui lui sont adressés que son site soit un lieu de dialogue, puisque personne n'a encore répondu aux arguments développés ici, pas même vous.
    Nous sommes donc heureux de savoir que vous pouvez faire part de votre opinion, mais avant que votre opinion ne devienne une pensée et l'objet d'un dialogue, il faudrait que vous argumentiez. Ah! Le dur apprentissage du débat authentique!
    Avec nos meilleures salutations
    Pour le soviet des rédacteurs de Tapagoille.

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  21. Cher Anonyme, merci pour votre message sympa

    Guantanamero, si votre croisade ne réussit pas à décider 20 parlementaures (sur 130), c'est que votre cause était indéfendable.
    Vos délicieux commentaires sur le dialogue auront amusé les lecteurs qui ne sont pas tous des cornichons...
    Bel été à vous
    Rose de Nax

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  22. Cher Rose de Nax,
    La cause que nous défendons, c'est de sauver Bernard Rappaz, nous ne défendons aucune autre cause et ne justifions surtout pas ses crimes.
    Vous avez lancé un débat avec des enjeux éthiques et philosophiques très forts. Libre à vous de tourner la page aujourd'hui pour nous parler des bourrelets du président de la république.
    Libre à vous d'ironiser sur la qualité de ce dialogue que vous avez esquivé pour ne rabâcher que le même slogan, en lançant une information non vérifiée.
    La preuve que la cause est défendable, c'est l'application que met Esther Waeber en ordonnant le transfert de Bernard Rappaz dans un autre environnement pour tenter de le convaincre pendant qu'il est encore temps. Ce transfert à Berne remet en cause les arguments de Georges Tavernier: "En tenant compte des circonstances particulières d'un jeûne de longue durée, la conseillère d'Etat est convaincue que le devoir de l'Etat de prévenir la mort du chanvrier l'emporte sur la liberté personnelle de ce dernier. L'Etat a l'obligation de protéger la vie de la personne détenue. " dit la dépêche d'agence.
    Mon cher Rose de Nax, nous sommes très sensible à votre ouverture à la libre expression et nous vous en remercions. Mais ce n'est pas en disant "cause toujours" qu'on débat. Votre ironie ne sert pas la réflexion. Que ceux qui ne sont pas des cornichons relèvent le défi du dialogue.
    Nous nous contentons de vous souhaiter le beau, en espérant bien vous retrouver avant la fin de l'été, capable d'avancer des arguments que nous sommes prêts à entendre.

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  23. Guantanamero,
    Libre à mvous de continuer à mettre la pression sur le Président du Parlement en faisant semblant de croire que Rappaz ne fera plus de grève de la faim après décision sur sa demande de grâce.
    Je considère encore et toujours que le chantage de Rappaz ne doit pas payer. Il s'est mis lui-même dans cette situation et a poussé le culot jusqu'à narguer une élue qui avait eu le courage de le faire sortir de prison.

    Il a mis au défi les autorités d'oser le laisser aller au bout de sa grève. Pour moi, cette attitude de provocations répétées est déjà incompatible avec une demande de grâce. Mais elle tourne à la mauvaise farce quand en plus il a le culot de mettre la pression pour avancer la session du parlement.
    Libre à vous de na pas partager cet avis
    Là-dessus, bel été à vous. Je passe à autre chose. L'histoire des bourrelets de Sarko me semblent plus important: un régime (!) qui se permet de retoucher la plastique du Président peut tromper son monde dans des affaires graves.
    Je vous laisse à votre campagne.
    Lâchez-moi les baskets et bel été
    Rose

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